Renforcements positifs et négatifs
Pour renforcer l’apprentissage (ou le dressage) de l’animal on va utiliser soit:
-un renforcement positif: ici le rat va obtenir de la nourriture quand son comportement correspond au stimulus que l’on veut renforcer
-un renforcement négatif: ici le le rat va recevoir une décharge électrique quand son comportement ne correspond pas au stimulus que l’on veut renforcer.
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La boite de Skinner: description du fonctionnement
Le document suivant date de 1948 et a été réalisé à l’université de Yale (Institute of Human Relations). Il est en anglais non-sous-titré (comme de nombreux documents de ce genre malheureusement). L’expérimentateur décrit une série d’expériences menées à partir de la « boite de Skinner« .
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1. Dans la première expérience, on distingue deux rats : l’un a mangé et l’autre a faim. Le rat affamé sera plus actif dans la boite et découvrira plus vite comment accéder à la nourriture. Dans l’autre cage, le rat qui a déjà mangé ne fait rien.
2. On passe alors à la deuxième partie de l’expérience. On envoie des décharges électriques sur le rat, qui se met à faire des bonds partout et découvre qu’en appuyant sur le levier il arrête les chocs électrique (il y aurait beaucoup à dire sur le sadisme des expérimentateurs mais cela nous ferait dévier de notre sujet). Cette fois, le rat apprend beaucoup plus vite car il est motivé.
3. Nouvelle expérience: on apprend au petit rat à tourner une roue pour arrêter les chocs électriques (elle est assez semblable à la 2).
4. Même décor, mêmes acteurs: à présent, le rat doit mordre un petit tuyau pour arrêter l’électricité. L’idée est de montrer que l’on peut apprendre une grande quantité de choses au rat dès qu’on parvient à le motiver.
5. Dernier cas, cette fois l’expérimentateur va induire une réponse sociale. Il apprend aux rats, enfermés dans la même cage, a se battre pour faire cesser les chocs électriques.
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Une archive vidéo présentant la boite de Skinner
Si vous avez quelques notions d’anglais, voici une vidéo d’époque présentant le fonctionnement de la boite de Skinner. Ici, il s’agit d’une version légèrement plus complexe impliquant des pigeons mais les principes sont les mêmes. L’expérimentateur renforce un comportement par conditionnement positif.
Par la suite, Skinner explique le lien qu’il fait entre le comportement des animaux et celui des humains face aux jeux de hasard (la récompense aléatoire fonctionnant comme un renforcement positif).
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Présentation par « le coup de Phil' »
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Pour ceux qui aiment les youtuber, une vidéo très bien faite de faite de Phil’ sur la boite de Skinner.
Associer blagues potaches et théories comportementales n’allait pas de soi, mais le résultat est plutôt réussi je trouve.
Bonjour je ne suis pas professionnel dans le domaine mais dans l’exemple 2,3,4 et 5 il s’agit pour moi de contrainte et pas de motivation. J’aimerais bien discuter de cela avec vous.
Jérôme
Bonjour Jerome
Il y a deux types de motivation la motivation intrinseque (celle que l’on se fais nous même, pour atteindre un but que l’on veut obtenir ) et la motivation extrinsèque (motivation qui vient de l’exterieur et cela peut passer par des recompenses ou des punitions) dans le cas de l’experience de skinner, le rat est motivé par des punitions .
C’est tres interessant la discussion. Je reviendrai a votre site une autre fois. Merci beaucoup. Bonne soiree